01/08/2013

SOIE - ALESSANDRO BARICCO


Les livres suggérés ou offerts sincèrement finissent toujours par être lus … et terminés ! C’est comme ça que je vois le livre SOIE écrit par ALESSANDRO BARICCO.
Offert par le musicien Florent HÉAU en 2010 je n’ai jamais ouvert ce livre. Pourtant j’appréciais beaucoup cette personne qui voyage toujours à travers le monde. Un concert à l’autre bout du monde lui permettait de revenir avec de nouvelles lectures dans sa valise. Vous pouvez d’ailleurs suivre Florent à travers son blog http://cldesol.blogspot.fr/ et découvrir qu’aujourd’hui il joue à Léchère-les-bains.
Si vous le croisez passez lui le bonjour cela fait une éternité que je ne l'ai pas vu lui et sa clarinette !

Parfois, des êtres chers nous imaginent un avenir sans jamais penser que nous pourrions vivre d’un métier insolite. J’ai choisi depuis plusieurs mois de gagner ma vie en vendant mes créations. Il y a dix ans j’ai inventé un personnage. Un lutin. Je lui ai donné un nom « La Pensée des Lutins » et c’est devenu une marque. Pendant ces dix années écoulées j'ai eu ce que j'appelle : un travail.

J’ai toujours eu envie d’inventer quelque chose. Je voulais dessiner, créer, modeler, travailler avec mes mains pour découvrir une chose comme une révélation et la partager avec les autres. Je voulais, je rêvais et mon personnage est arrivé. J’ose, par prétention sans doute et par mon âme d’enfant très présente, imaginer que la lutinerie sauvera le monde. C’est cette pensée qui m’a accompagnée au début du livre car parcourir le monde à la recherche de vers à soie est un métier insolite.

Voici quelques pensées sur ce livre...
Quoi de plus doux et frais que de se laisser glisser dans un drap de soie, pour ceux qui l’ont déjà fait … ça reste encore une chose à faire. C’est sur une couette douillette que j’ai lu ce livre proposé par celui qui me sourit tous les jours.  Je me suis enfoncée dans ce nid douillet et j’ai lu … et me suis endormie pour rêver. Comme d’habitude j’ai encore imaginé beaucoup de choses en lisant. J’avais des images de bateaux qui berçaient ses passagers à la recherche d’un filet d’air frais. Et c’est moi qui ai fini par somnoler puis par m’endormir … Je suis arrivée en Afrique puis en Asie pour essayer d’attraper le bon bâteau pour ne pas faire éclore les larves avant mon arrivée pour où ? Je me suis mise à rêver de mon voyage. Après quoi courais-je ?  Après des rêves. Ceux que l’on fait lorsqu’on dort. Ceux qui sont improbables. Ceux qui font rire en pleine nuit, ceux qui donnent chaud ou qui vous glacent de peur. J’aime rêver et je crois avoir trouver une chose qui pourrait me faire aimer la lecture : elle m’endort et me faire rêver.

Ce livre est une tendresse. Les personnages y sont touchant et donc attachant. Le monde est la maison d’Hervé Joncour et sa maison est celui d’une épouse aimante et pleine d’imagination. Ce livre propose un rêve à chaque fois que vous en tournerez une page. Des images viennent, des envies qui vous maintiendront dans une « en vie ». Et dans le silence des rêves auxquels nous assistons la nuit dans notre sommeil, parfois impuissant, vous aimerez assister à votre propre lecture, considérant toute tentative d’agir comme impudique…
et profitez, ce livre ne fait qu’une centaine de pages.

Léa BENCOIL

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire